Au sein d’une association, la gestion financière doit être à la fois rigoureuse et transparente.
Il en découle notamment le fait qu’une seule et même personne ne peut pas à la fois ordonner une dépense et l’exécuter.
Ainsi, un dirigeant qui a engagé des frais pour une mission dans le cadre de ses fonctions associatives ne pourra en aucun cas signer le chèque de remboursement de ces propres frais.

Ce rôle incombera nécessairement à un autre responsable, mandaté pour cela par le Conseil d’administration. Ce responsable devra alors contrôler la régularité de la dépense qui lui est ordonnée (conformité avec une décision de Conseil, application d’un barème de remboursement, etc.) puis s’assurer du bon déroulement de l’opération.
Avec ce principe simple, l’association prévient d’éventuelles dérives qui engageraient sa responsabilité civile (et pénale des dirigeants, en cas d’abus de confiance ou de détournement de fonds) et rassure ses adhérents comme ses éventuels partenaires (mairie, financeur, etc.).
Cette séparation entre celui qui ordonne la dépense et celui qui l’exécute est aussi le meilleur moyen de protéger les dirigeants eux-mêmes.